top of page

Médias

« ...On n’a jamais aussi bien démêlé l’écheveau complexe de la formation et de l’évolution, à travers l’histoire, du personnage sous ses divers noms et visages, depuis le lointain VIe siècle jusqu’aux productions contemporaines... »

JEAN MARCEL, À PROPOS DES BÂTARDS DE CAMELOT, 25 OCTOBRE 2011

« ...Il semblerait qu'encore une fois, Guy D'Amours, éditeur passionné, singulier prosateur, franc-tireur amusé, ait décidé de tout miser sur l'authenticité. Son premier roman, Les mémoires de Merlin, avait été le fruit de cinq ans de recherches, de 500 pages de notes. Trois livres plus tard, il choisit pour Tout sauf gris un chouette format carnet-photos, des noires et des blanches accompagnées de traits de rêveries, d'observations vagabondes. Certaines recèlent de l'universel : la fugacité du temps, le chagrin, l'isolement, le questionnement, mais aussi l'enfance et l'émerveillement. D'autres photographies, et c'est drôle à dire, ont quelque chose de profondément québécois. Il est plaisant, en tout cas, de lire des mots comme : "Je rêve d'une panne d'électricité qui durerait cent ans."... »

VINCENT THIBAULT, LE LIBRAIRE, AVRIL-MAI 2010

« ...Le monde peut s'ébrouer bruyamment, des poètes en traduiront toujours la beauté, ils dépeindront une petite fleur poussant entre les pavés d'une ruelle. Ainsi en est-il du récit inclassable de Guy D'Amours, titré L'Attente. L'exaspération d'un être humain inapte à se mouvoir dans un univers frelaté. [...] Chaque page lue et tournée nous a mis en tête la phrase de Théodore Monod : « On a tout essayé sauf l'amour. » Car, c'est bien d'amour qu'il s'agit dans ce texte réflectif écrit de manière sporadique et spiralée que ne désavoueraient pas Christian Bobin, ni Philippe Delerm. Si Guy D'Amours prête à son personnage des pensées douces-amères, il évite les clichés imputables au sentiment noble qu'est l'amour. Conquête du Graal dont nous ne venons jamais à bout tant nous en cernons mal la démesure. Dans toute relation amoureuse, n'attendons-nous pas l'exception alors que nous nous élevons peu au-dessus de l'ordinaire. D'où l'attente inconsciente et rassurante que manigance le rêve. À lire un jour de pluie, un jour de brouillard à la Meaulnes... »

DOMINIQUE BLONDEAU, MA PAGE LITTÉRAIRE, 13 AVRIL 2009

« ...La vie ne serait-elle qu'une longue attente ? Une attente qui résulte d'une absence. Une absence qui creuse un grand vide. Un grand vide qui porte un nom : solitude. Une solitude accablante et à laquelle aucun de nous ne peut échapper, car elle est le propre de la condition humaine : « Tout le temps il est entre la maison et l'école, entre la solitude et les autres, entre sa vie et son attente. » Dans ce petit livre doux-amer, à travers des textes patiemment ciselés, Guy D'Amours témoigne à quel point l'attente est tristesse. Ni un roman ni un essai, ce texte est un poème. Un poème en prose qui évoque un homme dans un café, une femme enceinte, un enfant pas comme les autres, un facteur qui ne passe pas, etc. »

DIDIER FESSOU, LE SOLEIL, 1er JUIN 2008

«Un petit recueil de pensées sur la vacuité de la triste attente, de celle de la femme enceinte sans désir d'enfant, de l'homme qui prie sur son banc d'église, de l'ado devant le vide, de l'homme abandonné par son amoureuse, de l'enfant qui ne sera jamais bordé par sa mère. L'attente en solitaire, l'attente partagée, complice, l'attente sous l'apparence de satisfaction. Chez l'auteur, on attend comme on cherche à échapper au cycle du tracé d'avance, au fardeau d'un quotidien qui se répète inlassablement. "L'attente n'est au fond qu'une trop grande imbibition de réel", nous dit celui-ci. Pour être heureux, il faudrait donc mentir... »

JADE BÉRUBÉ, LA PRESSE, 20 JUILLET 2008

« ...La routine du quotidien tue. Alexandre Jardin explique dans Fanfan comment s’y prendre pour échapper au cercle vicieux de la répétition d’un temps coulant comme un long fleuve tranquille exempt de la crue des eaux du printemps. La monotonie génère l’angoisse du héros. Contrairement à celui de Fanfan, il ne force pas le destin. Il a choisi l’attente de l’événement salvateur qui comblera le manque. Une attente porteuse de l’espérance qui le soude malgré tout à la vie. Vaine serait sa mort, croit-il en considérant les enfants qui cherchent eux aussi les liens les unifiant avec bonheur à leur destin. En attendant sa pâque, il parcourt la ville, où les scènes auxquelles il assiste creusent son spleen. Même ses rapports à autrui sont entachés de carences. Enfant, il attend une mère qui oublie de le border. Plus vieux, il attend le retour du vélo qu’il s’est fait voler et le sourire de la belle qu’il désire. Sa vie se déroule sous le signe de l’acte manquant à l’instar de la quête vaine du Graal. Le héros fatigué des conventions sociales espère tout de même une épiphanie porteuse de rapports humains satisfaisants. Le roman échappe à l’art du genre en conférant un accent poétique, qui transforme la thématique de l’attente en donnée universelle de l’existence. »

PAUL-ANDRÉ PROULX, LITTÉRATURE QUÉBÉCOISE, OCTOBRE 2008

« ...Si calme et parfois triste... »

CHRISTIAN BOBIN, AUTEUR, À PROPOS DE L'ATTENTE, OCTOBRE 2008

« ...Ce n'est plus un roman, c'est un poème... »

JEAN MARCEL, AUTEUR, À PROPOS DE L'ATTENTE, OCTOBRE 2008

« ...Magnifique et bouleversant... »

MAXIME MONGEON, AUTEUR, À PROPOS DE L'ATTENTE, OCTOBRE 2008

bottom of page